La justice climatique est un domaine qui s’intéresse aux enjeux d’égalité sociale dans un contexte de crise environnementale. Les changements climatiques ont des répercussions importantes sur les systèmes sociaux et l’égalité des individus qui les composent. La plupart du temps, ces répercussions sont dévastatrices puisqu’elles menacent les droits fondamentaux et affaiblissent la justice entre États, classes sociales, générations, territoires, groupes ethniques, cultures, et bien d’autres. 

En fait, lorsque l’on parle de justice climatique, on tente de responsabiliser les instances qui détruisent l’environnement et la qualité de vie de tous, [en gardant en tête que les groupes plus vulnérables sont toujours plus lourdement touchés]. On appelle ces instances, souvent des multinationales, des criminels climatiques.

Pour plus d’informations sur la justice climatique et sur les campagnes actuelles, on vous invite à consulter les liens suivants:

• Campagne de mobilisation 2022-2023 du MÉPAQ (Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec)
• Site du TJC (Travailleuses et Travailleurs pour la justice climatique)

Tu veux t’impliquer dans les luttes estriennes pour la justice climatique? Fais-nous connaître ton intérêt juste ici !

Le féminisme est une idéologie qui prône l’égalité entre les genres à tous les niveaux, concernant tant des aspects objectivement comparables (la représentativité, le salaire, etc) que certaines dynamiques de pouvoir discriminatoires plus abstraites. On parle de féminisme intersectionnel lorsque l’on reconnaît la présence de certains facteurs identitaires qui constituent des obstacles supplémentaires à l’obtention de l’égalité. Ces facteurs peuvent être en lien avec l’orientation sexuelle, l’identité de genre, l’appartenance ethnique, la capacité et l’âge.

Pour plus d’informations sur le féminisme intersectionnel et pour suivre les campagnes actuelles:

• Site de CAFE (Concertaction Femmes Estrie)
• Informations concernant l’ADG+ (Analyse différenciée selon les genres avec une perspective intersectorielle)
• Informations concernant le G13 (collectif de 19 groupes et regroupement féministes au Québec) et leurs revendications

Le racisme est un procédé discriminatoire basé sur l’appartenance d’un individu à un groupe ethnique donné. Cela met de l’avant une vision hiérarchisée des différences humaines selon les « races » et les cultures. Le racisme systémique, c’est de dire que le système et ses multiples composantes (les manières de faire, les idées communes, les procédés administratifs, etc) perpétuent et sont vecteurs d’inégalités et de discrimination en lien avec l’appartenance ethnique des individus qui le compose.

Pour plus d’informations sur le racisme systémique et pour suivre les campagnes actuelles:

• Segment sur le Racisme systémique sur le site d’Amnistie internationale
• Segment sur le Racisme systémique de la LDL
• Point de vue des candidat.es provinciaux sur le Racisme systémique

La justice fiscale fait partie d’une analyse globale et critique du système économique capitaliste qui perpétue les inégalités sociales. La redistribution des richesses est au centre des revendications portés par de nombreux mouvements sociaux.  La justice fiscale, c’est des propositions concrètes pour garantir le respect des droits humains avec un financement de notre filet social et pour dénoncer les causes systémiques économiques des inégalités sociales ici comme ailleurs.

Le communautaire rassemble des groupes à but non lucratif dont l’existence repose sur l’autodétermination de leur nature, de leurs objectifs et de leurs pratiques. C’est ce qu’on appelle l’action communautaire autonome. Ce milieu prône des valeurs démocratiques fortes et constitue souvent une ressource clé pour les individus abandonnés par le système et pour la défense de leurs droits. Pour une démocratie en santé, le communautaire doit pouvoir exister indépendamment et être suffisamment financé par l’État pour poursuivre ses objectifs. 

La défense des droits [des travailleuses et travailleurs] consiste à s’assurer que le respect des droits de la personne s’applique sur le lieu de travail et de trouver des mesures pour y parvenir si ce n’est pas le cas. Il s’agit également de viser des conditions de travail optimales, particulièrement pour les travailleuses et travailleurs qui ne sont pas protégés par un syndicat.

La pauvreté se définit [en partie] comme un manque d’argent qui empêche l’accès à des ressources fondamentales comme la nourriture, le logement, les vêtements, etc. Elle vient habituellement de pair avec une mauvaise santé, un risque de troubles de consommation accru, un travail difficile et bien souvent, de la stigmatisation. La lutte à la pauvreté passe par des mesures visant à réduire les écarts de richesse dans la population et la solidification d’un État Providence qui assure une sécurité sociale et économique à tous.