Marche pour la rémunération des stages
Le 10 novembre dernier a eu lieu la marche pour la rémunération des stages à Sherbrooke. Les étudiants ont pris la rue pour dénoncer la situation dans laquelle plusieurs d’entre-eux se trouve: travailler pour un salaire complètement nul durant leurs années d’étude.
Il va sans dire que la non-rémunération des stages favorise la précarité étudiante déjà bien difficile à éviter dans un contexte d’inflation important. On ajoute à cela le fait que les entreprises privées ont souvent des subventions pour leurs stagiaires que le secteur public ne possède pas. Cela peut décourager les jeunes travailleuses et travailleurs à choisir le secteur public comme vocation de travail (ce qui perpétue la dévalorisation du secteur public et qui, par le fait même, l’affaiblit).
Finalement, l’enjeu de la rémunération des stages en est un féministe. Effectivement, il concerne des domaines à prédominance féminine. Autrement dit, la plupart des personnes qui n’auront accès à aucun salaire durant leur étude sont, pour la grande majorité, des femmes.
Consultez l’analyse tiré de notre infolettre de novembre pour plus d’information sur la portée féministe de l’enjeu!