NI ECOCIDE NI GENOCIDE ; STOPPONS GENERAL DYNAMICS
NI ECOCIDE, NI GÉNOCIDE ; STOPPONS GENERAL DYNAMICS
Sherbrooke, 26 novembre 2025 – Cette année, nous désirons braquer les projecteurs sur le génocide et l’écocide à Gaza. C’est pourquoi nous avons décidé de cibler les bureaux de General Dynamics, une entreprise militaire destructrice. Notre action s’inscrit dans une escalade des moyens de pression afin de mettre de l’avant la justice climatique au Québec et de forcer les décideurs publics à se dissocier des entreprises complices du génocide en Palestine.
L’utilisation massive de la force par le gouvernement Israélien est la cause de déplacements massifs des populations civiles et de nombreux morts parmi les personnes civiles. Selon des statistiques récentes, 15 personnes tuées par les forces armées israéliennes sur 16 sont des civils non combattants. Depuis mars dernier, ce sont plus de 16 000 Palestiniennes et Palestiniens qui ont été tués. Parmi les morts, on retrouve plusieurs enfants. À la lumière de ces faits, plusieurs accusent le gouvernement israélien et ses forces armées de génocide.
À cette tragédie humaine s’ajoute également une destruction systématique de l’environnement sur le territoire de Gaza. En 2024, Greenpeace déplorait la contamination de l’environnement causée par l’effet combiné des bombardements, de la pollution des véhicules militaires et de l’absence de services sanitaires en raison de la destruction des infrastructures. On évalue à plus de 39 millions de tonnes la quantité de débris engendrés par le conflit. L’agriculture, un élément important de l’économie locale et une activité essentielle pour assurer la sécurité alimentaire de la population de Gaza, subira à court, moyen et long terme les effets de ce désastre environnemental.
C’est pour dénoncer ce génocide et cet écocide que nous nous retrouvons aujourd’hui devant les bureaux sherbrookois de General Dynamics. Cette compagnie rend possible l’agression de Gaza en produisant et vendant des armes à l’armée israélienne. Nous exigeons que la compagnie cesse ses activités avec le gouvernement israélien. Alors que le gouvernement canadien a décidé de reconnaître la Palestine comme État plus tôt cette semaine, il faut maintenant qu’Ottawa agisse de façon cohérente en demandant que les industries canadiennes qui sont complices de la destruction de Gaza arrêtent de commercer avec le gouvernement israélien et son armée.
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