Sherbrooke, 25 septembre 2023 – Le Comité unitaire estrien pour l’environnement  tient une conférence de presse aujourd’hui, à la Place des Moulins pour le lancement de la semaine de la Rage climatique. Des personnes représentantes des milieux étudiants, communautaires et syndicaux prendront parole pour adresser leurs préoccupations et engagements pour la justice climatique et sociale. *Citations des porte-paroles des groupes à la page suivante*

Nous invitons la population à prendre part aux activités de la semaine de la Rage Climatique du 25 et 29 septembre à Sherbrooke :

• Lundi, 25 septembre – Confection de pancartes et de bannières (16h – 20h, 165 Rue Moore)
• Mercredi, 27 septembre – Soirée documentaire, “Vivre en grand”, (18h – 21h, salle ArtiShow, Cégep de Sherbrooke)
• Vendredi, 29 septembre – Grande marche pour le climat (début du rassemblement 13h, Parc Jacques-Cartier)

Nous tenons à remercier la collaboration de la  Société de transport de Sherbrooke qui a voté pour la gratuité du transport en commun (urbain et adapté) pour le 29 septembre, jour de la Grande marche pour le climat.

Comité unitaire estrien pour l’environnement

Le comité unitaire estrien pour l’environnement, coordonné par Solidarité populaire Estrie,  regroupe des personnes représentant diverses organisations syndicales, groupes communautaires, associations étudiantes et personnes citoyennes de la région de l’Estrie. Son rôle est de militer en faveur d’une plus grande justice climatique dans une perspective de justice sociale.

Personne contact : Marianita Hamel, co-coordonnatrice, Solidarité populaire Estrie, 819-212-4514, [email protected]

 *Citations des porte-paroles des groupes à la page suivante*

 

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CITATION DES PORTE-PAROLES :

 

« Le gouvernement a le pouvoir de prendre des actions immédiates contre la crise climatique, mais les mesures actuelles sont nettement insuffisantes.  Cela fait des années que le milieu étudiant se mobilise. Nous sommes encore là et nous nous battrons  jusqu’à ce que nous ayons ce que nous méritons. » – Élianne Rodrigue, Comité Écolo du Cégep de Sherbrooke

 

« En tant qu’étudiant, on investit temps et argent dans un avenir que l’on sait de moins en moins certain. Avez-vous moindrement conscience de l’anxiété qui nous guette? Cette semaine, on invite les universitaires à sublimer leur stress chronique en Rage, rage de justice pour que les rêves de notre génération et celles en dessous puissent transcender la simple survie. Rage pour que l’institution qui dit vouloir le mieux pour notre avenir cesse ses partenariats avec des compagnies (TotalEnergies) qui le détruisent activement. » Raphaël Francis, Coalition étudiante pour un virage environnemental et social (CEVES)

 

«Face à l’urgence climatique, il est essentiel d’opérer des transformations profondes et rapides avant qu’il ne soit trop tard.  Ce sera notamment le cas dans les milieux de travail.  La CSN-Estrie est engagée à promouvoir la transition verte tout en protégeant les travailleuses et les travailleurs.  Une transition juste est possible si tous les acteurs travaillent en collaboration.”  Steve-McKay, Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie (CCSNE)

» Ce sont les personnes les plus vulnérables de notre société qui sont déjà en train de subir les conséquences de la crise. Les changements climatiques renforcent les inégalités et mettent en danger nos droits sociaux, économiques et culturels! »  Rosalie Dupont, Table d’action contre l’appauvrissement de l’Estrie (TACAE) et Nellie Quane-Arsenault, Illusion Emploi de l’Estrie.

 

« Les impacts sociaux liés aux changements climatiques sont nombreux : souffrance physique en raison de la chaleur, dégradation de la santé mentale, accroissement des inégalités… Et lorsque les plus vulnérables sont touchés, le milieu communautaire écope; milieu déjà touché par l’épuisement des troupes et le sous-financement chronique… Soyons unis et en colère devant cette crise qui nous fait et nous fera souffrir, tous et toutes. » – Mylène Rioux, directrice générale, CDC de Sherbrooke

« Depuis des décennies, les gouvernements, les banques et les grandes corporations nous ont démontré leur incompétence et désintérêt pour faire face à la crise climatique. Les pires pollueurs de ce monde ne peuvent pas être les sauveurs de la situation. Notre patience à des limites » – Marianita Hamel, Solidarité populaire Estrie (SPE)

 

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